Repousser ses limites, c’est l’essence même du MotoGP™ et cette dernière décennie en est la parfaite illustration, avec de nouveaux records de vitesse, de victoires, mais aussi de splendides rattrapages, qui resteront à tout jamais gravés dans nos mémoires.
Ces exploits, nous les devons en partie aux évolutions technologiques apportées à la catégorie. En 2016, Michelin endossait ainsi le rôle de fournisseur officiel côté pneus ; tandis que l’ECU unique conférait à l’électronique une place encore plus conséquente.
En termes de performance pure, Andrea Dovizioso (Ducati Team) atteignait par exemple les 356.7 km/h dans la ligne droite du Mugello ; une vitesse jamais enregistrée jusque-là et à Sepang, tous les pilotes titulaires parvenaient à passer sous la barre des 2’00 en Test. Pour vous donner une idée, trois ans plus tôt, il n’était que dix à rouler dans de tels chronos. Mieux encore, Fabio Quartararo (Petronas Yamaha SRT) établissait un tour en 1’58.349 ; soit une seconde de grappillée comparé à la référence inscrite par Maverick Viñales (Monster Energy Yamaha MotoGP) en 2017, c’est dire le chemin parcouru…
Mais plus de vitesse suppose aussi plus de danger ; d’où la nécessité d’œuvrer sans cesse pour toujours plus de sécurité. C’est ce qui permet aujourd’hui aux pilotes de se sortir indemnes de certains accidents, qui hier auraient pu avoir de graves conséquences, comme celui subi par Fabio Quartararo et Andrea Dovizioso à Silverstone la saison passée. Malgré la violence du choc, les deux pilotes ne souffraient après quoi de quelques contusions et ce grâce entre autres aux airbags : une innovation, rendue obligatoire dans toutes les catégories depuis 2018, qui permet de détecter le moindre mouvement anormal et qui se déclenche en une fraction de seconde pour amortir l’impact au sol.
Même si le risque zéro n’existe pas dans les sports mécaniques, c’est tout de même un signe encourageant ; d’autant plus que le nombre de chutes diminue depuis trois ans. Pour la première fois, on en compte d’ailleurs moins de 1000.
Parallèlement à l’équipement, la sécurité des circuits est constamment contrôlée par la Commission de Sécurité et les pilotes pour que le MotoGP™ reste un spectacle qui vous fasse frissonner à chaque rendez-vous.