Depuis quelques semaines, le jeu des chaises musicales a débuté en MotoGP™ et Sky Sport avait dit juste… Danilo Petrucci (Ducati Team) s’est bien rendu en Autriche pour discuter avec les responsables de chez KTM, mieux encore ! Bien conscient du fait que son actuel coéquipier Andrea Dovizioso était en meilleure position pour rempiler au sein du team officiel Ducati, le représentant Ducati a carrément trouvé un accord avec la marque autrichienne. À compter de 2021, le natif de Terni évoluera ainsi sous les couleurs du team Red Bull KTM Tech3 ; structure qui bénéficie pour rappel du même matériel que la structure officielle.
Une arrivée dont Hervé Poncharal se réjouit bien évidemment ; le patron de l’équipe française ne manquant pas de souligner son esprit de cohésion et sa bonne humeur. Mais Danilo Petrucci a surtout déjà inscrit son nom au palmarès des vainqueurs – c’était au Mugello l’an passé – et il dispose d’une sacré expérience en MotoGP™. Ce bagage, Danilo Petrucci avait d’ailleurs affirmé vouloir le mettre à profit d’un projet en pleine ascension tel que KTM ou Aprilia.
Arrivé en 2012, le transalpin a d’abord couru pour le compte du IodaRacing, sur une Ioda-Suter puis une ART. Trois ans plus tard, le n°9 signait finalement chez Pramac Racing ; team où il évoluera le temps quatre saisons, avec une amélioration majeure en 2017 grâce à cette Desmosedici d’usine confiée par Ducati. Il la hissera à quatre reprises sur le podiums, avant de connaître une campagne 2018 un peu plus terne ; ce qui ne l’empêchera pas de conserver sa huitième place au mondial. En 2019, Danilo Petrucci héritait alors du guidon laissé vacant par Jorge Lorenzo et ira jusqu’à triompher sur ses terres du Mugello, son unique succès à ce jour. Une page se tournera donc pour l’Italien, sixième du classement général. Reste à voir comment il s’adaptera à la RC16.
Pit Beirer est en tout cas convaincu que ça le fera. « On ne l’aurait pas recruter sinon », affirme-t-il tout en faisant référence à cette configuration moteur similaire à celle de la Desmosedici, qui exige un pilotage très tranché. « Ces qualités, il les a, ajoute-t-il. On l’a très bien vu au Mugello, lorsqu’il a battu Marc et Andrea dans le dernier tour. »