Notre tour d’horizon de ces cinq rookies qui intégreront le MotoGP™ continue ce vendredi avec un certain Darryn Binder (WithU Yamaha RNF MotoGP Racing), le petit frère de Brad, de trois ans son cadet.
Des débuts pour le moins timides
Ce Sud-Africain, repéré au sein de la Red Bull MotoGP Rookies Cup, a fait ses débuts en mondial Moto3™ avec l’Outox Restet Drink Team, mais cette année-là, le natif de Potchefstroom fera chou blanc. Darryn Binder inscrira tout compte fait ses premiers points en 2016, sous les couleurs du team Platinium Bay Real Estate, avec en point d’orgue cette très belle quatrième place décrochée à Phillip Island : un résultat qu’il égalera au Grand Prix d’Italie 2017, cette fois à bord d’une KTM. Mais le n°40 sera également victime d’une lourde blessure qui lui fera rater cinq épreuves : raison pour laquelle il peinera à décoller au Championnat.
En 2018, Aki Ajo décidait malgré tout de lui accorder sa confiance. Hélas, Darryn Binder ne connaîtra la même réussite que son aîné. Auteur de quatre Tops 10 et de son premier podium au Japon, il devra se contenter du 17e rang au général, soit à peine deux positions de mieux comparé à la campagne précédente.
Sa quête de régularité
Dans la foulée, Darryn Binder trouvait donc refuge chez le CIP – Green Power. Il se classera notamment deuxième à Termas de Río Hondo, la seule fois où il se hissera parmi les neuf premiers au cours de cette saison. En revanche, le poulain d’Alain Bronec commettra beaucoup moins d’erreurs par la suite. Mieux encore, il parviendra à ouvrir son compteur en Catalogne… et manquait de récidiver en Aragón à 91 millièmes près ; bref le représentant du team CIP – Green Power effectuait soudainement un bond dans la hiérarchie, puisqu’il finissait huitième de cette campagne 2020.
En 2021, il rejoignait alors le Petronas Sprinta Racing et leur offrait d’entrée de jeu deux podiums. Au total, il signera 12 Tops 9 en 18 courses. Cela dit, Darryn Binder était parfois rattrapé par ses vieux démons comme en Algarve, lorsqu’il ratait son freinage, embarquant au passage le pauvre Dennis Foggia (Leopard Racing), qui voyait de fait ses ultimes espoirs de titre s’envoler.
Une trajectoire à la Jack Miller
Septième de cette catégorie, le Sud-Africain effectuera au bout du compte le grand saut en MotoGP™ la saison prochaine, sans même passer par la case Moto2™ à l’image de Jack Miller. Il y officiera pour le compte du WithU Yamaha RNF MotoGP Racing, sur une M1 que l’on dit généralement facile de prise en main. Alors de quoi sera-t-il capable pour son arrivée dans la cour des grands ? La réponse d’ici quelques mois.
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