Izan Guevara (GASGAS Aspar Team), fraîchement couronné en Moto3™, accordait en amont du GP de Malaisie une interview à DAZN, dans le cadre de son émission ‘Carpool’ : un entretien où il évoquait la douce période qu’il traverse actuellement et d’autres thèmes plus personnels.
Son sacre de Phillip Island
Bien évidemment, accompagné de la journaliste Natacha Alfageme, le Majorquin commençait par revenir sur ce GP d’Australie, sans doute le plus beau week-end de sa carrière jusqu’à présent, même s’il reconnaît qu’une certaine pression s’était emparée de lui… et pas seulement sur la piste ! « Jeudi, j’étais convoqué à la conférence de presse où je devais parler en anglais, expliquait le Majorquin avec humour. Mais après j’étais moins nerveux, la nuit de samedi à dimanche je crois que j’ai dormi sept heures et demie. »
Cela ne l’empêchera toutefois pas d’aller chercher le titre de la plus des manières le lendemain : en triomphant. « Quand j’ai franchi la ligne d’arrivée, j’ai eu comme un blackout. Je me souviens juste que je criais fort. À tel point qu’au dîner, je n’avais plus de voix. Mais c’était une soirée très sympa, entouré de toute l’équipe et de quelques journalistes de confiance, » racontait le jeune Espagnol.
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Une année mémorable
Sa deuxième saison en mondial n’avait pourtant pas aussi bien commencé… « Il y a d’abord eu cette sanction au Qatar, puis cette casse moteur en Argentine. En Argentine ensuite, j’ai de nouveau écopé d’une pénalité, rappelle-t-il. Ce fut compliqué. Mais après ce podium obtenu à Jerez, on n’en est plus descendus. C’est à partir de la trêve estivale que je me suis dit que je pouvais sérieusement viser le titre. »
À ce moment-précis, le n°28 était en effet revenu à trois petits points de son coéquipier Sergio García (GASGAS Aspar Team), avec qui il avoue entretenir de très bonnes relations, malgré leurs nombreuses batailles : « Je pense qu’on s’est beaucoup apportés, car en étant aussi vites, on s’est tirés mutuellement vers le haut. Mais on s’entend bien, en Thaïlande on est même partis en vacances ensemble, » confiait-il.
Ses challenges pour l’avenir
Alors que peut-on souhaiter à ce garçon, qui a décroché trois trophées en quatre ans, en y incluant ceux de l’European Talent Cup et du FIM CEV Repsol Moto3™ ? La couronne Moto2™ dès la saison prochaine ?
« Je m’imagine 2023 un peu comme ma première année de Moto3™, à apprendre tout en prenant du plaisir… L’objectif est d’essayer de figurer dans le Top 10 et d’inscrire quelques podiums si je peux. Jusqu’à présent, je n’ai roulé qu’une seule fois sur une grosse moto. Donc j’arriverai au Test un peu à l’aveugle, » reconnaissait-il.
Son admiration pour Márquez
En tout cas, comme beaucoup de jeunes en Espagne, son modèle d’inspiration n’est autre que Marc Márquez : « C’est mon idole. Quand il a terminé sa course sur le podium, je suis allé le saluer. Franchement, il ne lui a pas manqué grand-chose pour décrocher la victoire. Après tout ce qu’il a enduré ces derniers mois, ce qu’il fait est vraiment incroyable. Après tout, ça fait des années qu’il court au plus haut niveau, il a déjà écrit l’histoire, il n’a plus rien à démontrer. Mais c’est Marc, l’adrénaline coule dans ses veines. Je pense qu’il ne se retirera jamais, » déclarait-il en plaisantant.
L’intégralité de l’interview est à retrouver sur DAZN.