Bagnaia : « 91 points, c’est beaucoup […] C’est presque impossible ! »
Voilà ce qu’avait confié Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team) après cette chute survenue au GP d’Allemagne, son quatrième abandon en dix courses disputées. Le Turinois avait alors quasiment tiré un trait sur ses ultimes espoirs de titre. Mais son équipe parvenait à le remotiver pour accomplir une remontée historique et empocher le graal !
VIDÉO - BAGNAIA ABATTU APRÈS SA CHUTE DU SACHSENRING
Tardozzi : « On n’est pas stupides ! »
Restons dans le clan Ducati, avec la question des consignes d’équipe qui se posèrent sur la fin d’année. Invité dans le podcast, Davide Tardozzi allait donc réitérer le parti pris de la marque italienne. « Nous avons toujours dit à nos pilotes de ne pas tenter de manœuvres dangereuses entre eux. C’est la seule directive que nous avons passée. Après si, arrivée à la dernière épreuve, une place peut nous faire gagner la couronne, bien sûr qu’on en donnera, on n’est pas stupides, » avait répondu le team manager en Malaisie.
CONSIGNES D'ÉQUIPE CHEZ DUCATI : « ON N’EST PAS STUPIDES »
PODCAST MotoGP™ : « ON Y A TOUJOURS CRU »
Bastianini sur Canal+ : « Pecco n’a pas besoin de moi pour être sacré »
En effet, au moment où le n°23 prononçait ces mots, autrement dit à Valence, son compatriote avait juste à s’assurer d’une 14e position. Néanmoins, le pilote Gresini s’est toujours montré assez coriace face à Pecco, comme en attestent ces bagarres livrées à Misano, en Aragón ou encore à Sepang ; ce qui nous promet une sacrée rivalité la saison prochaine chez les rouges !
VIDÉO - SAINT-MARIN : LE COMBAT DU DERNIER TOUR
VIDÉO - ARAGÓN : LE DÉPASSEMENT DE BASTIANINI SUR BAGNAIA DANS L'ULTIME BOUCLE
VIDÉO - ARAGÓN : « PAS DE CONSIGNES D’ÉQUIPE ? » LA CONVERSATION PRÉ-PODIUM
VIDÉO - MALAISIE : LE FINAL DE LA COURSE ENTRE BAGNAIA ET BASTIANINI
Bastianini : « Francesco sait que je peux être un souci pour lui »
Car oui, les deux transalpins seront associés en 2023. Bien avant que Ducati ne livre sa décision, le natif de Rimini avait d’ailleurs déclaré au Mans, circuit où il avait fait craquer le futur Champion du Monde, qu’il constituait certainement un danger à ses yeux ; d’où le peu d’engouement témoigné à son égard. Francesco Bagnaia s’empressait de riposter en affirmant qu’il n’avait nullement peur de lui, qu’il avait simplement noué des liens avec Jack Miller (Ducati Lenovo Team) et que de toute façon, ce choix de la line-up revenait au constructeur.
ARTICLE - BASTIANINI, UN POSSIBLE COÉQUIPIER DÉRANGEANT POUR BAGNAIA ?
Ciabatti sur DAZN : « Martín va vouloir montrer qu’on a eu tort de le délaisser »
Jorge Martín (Prima Pramac Racing), qui était au départ en compétition avec Enea Bastianini, se montrait quant à lui forcément déçu. Une déception dont la gouvernance de Ducati a bien conscience, même si les deux hommes seront traités à armes égales. Nul doute, cela devrait encore plus révolter Martinator, bien déterminé à écrire l’histoire avec sa structure actuelle. Cette guerre en interne, à laquelle nous avons assisté cette année, faisait l’objet d’un MotoGP™ Stories, découpé en deux épisodes, à revoir ci-dessous !
VIDÉO - MotoGP™ STORIES : LE CHOIX DE DUCATI - PARTIE 1
VIDÉO - MotoGP™ STORIES : LE CHOIX DE DUCATI - PARTIE 2
Quartararo : « Qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? Je ne sais pas à qui demander de l’aide »
De son côté, Fabio Quartararo était un peu seul face aux Desmosedici, qui pouvaient instaurer n’importe quelle stratégie. Et package commençait par montrer ses limites, au point de l’obliger à surpiloter.
VIDÉO - QUARTARARO CERNÉ PAR LES DUCATI
A.Espargaró : « Quand je suis arrivé là-bas, personne ne croyait en ce projet »
Aleix Espargaró (Aprilia Racing Team) va aussi finir par lâcher du lest, alors qu’il avait signé son tout premier succès parmi l’élite à Termas. Le Catalan revenait au passage sur ses premières campagnes compliquées au guidon de l’Aprilia.
VIDÉO - GP D'ARGENTINE : LA CONFÉRENCE POST-COURSE !
P.Espargaró : « Marc n’est pas le seul à pouvoir triomphé avec la Honda »
Pour sa part, Pol Espargaró (Repsol Honda Team) était plein d’espoirs à l’issue de ce premier Grand Prix achevé sur le podium. Hélas, le pilote ibérique ne sera pas aussi verni que son frère, puisque cette prestation fut, au-delà de cette deuxième place inscrite par Marc Márquez à Phillip Island, l’unique Top 3 de Honda.
VIDÉO - P. ESPARGARÓ: « CETTE RCV PEUT GAGNER AVEC UN AUTRE PILOTE »
Márquez : Le problème ? « Ce n’est pas la moto mais le projet »
À vrai dire, la firme japonaise se retrouvait très rapidement en difficulté. Même Marc Márquez le reconnaissait dans une conférence de presse donnée au Red Bull Ring.
VIDÉO - MÁRQUEZ : « LE SOUCI, CE N’EST PAS LA MOTO, MAIS LE PROJET »
VIDÉO - LE MEDIA DEBRIEF DE MÁRQUEZ EN INTÉGRALITÉ
VIDÉO - UNE CONVERSATION AVEC MÁRQUEZ
ARTICLE – MÁRQUEZ : « ILS ME DISAIENT TOUS RACCROCHE »
Márquez : « Il y avait une possibilité que je raccroche »
Parallèlement à ça, Marc Márquez avoue avoir nagé en plein doute en raison de son bras, dont il peinait toujours à récupérer et qu’il l’obligera à mettre sa saison en parenthèse, histoire de se faire opérer une quatrième fois : l’intervention de la dernière chance, ainsi la qualifiait-il auprès de son grand-père. Au final, cette dernière semble avoir fonctionné.