Si la grille 2022 du MotoGP™ comptait pas moins de cinq rookies, cette saison il n’y en aura en revanche qu’un seul en la personne d’Augusto Fernández (GASGAS Tech3 Factory Racing) ; le jeune Espagnol, tout fraîchement couronné en Moto2™, ayant en effet été promu dans la cour des grands. Tous les regards seront donc rivés vers ceux qui ont à présent une année d’expérience, à savoir Marco Bezzecchi (Mooney VR46 Racing Team), Fabio Di Giannantonio (Gresini Racing MotoGP™) et Raúl Fernández (Cryptodata Aprilia RNF MotoGP™ Team).
Une nouvelle étape à franchir
Ces derniers sont ce qu’on appelle les « sophomores » : un terme venu des États-Unis, qui désigne des étudiants ou des sportifs, dans ce cas précis, entamant leur deuxième campagne. Remy Gardner (GYTR GRT Yamaha WorldSBK Team) et Darryn Binder (Liqui Moly Husqvarna Intact GP) ayant respectivement migré vers le WorldSBK et le Moto2™.
Quelles ambitions pour le meilleur rookie 2022 ?
Parmi les trois restants, un sera particulièrement scruté, un certain Marco Bezzecchi. L’Italien avait à vrai dire fait forte impression en se hissant sur le podium dès Assen : une prestation qu’il manquera par la suite de répéter en Australie et en Malaisie. À cela s’ajoutait cette fameuse pole obtenue à Buriram… Bref pas étonnant qu’il héritait au final du trophée de Rookie of the Year.
Et le n°72 n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Dans une récente interview accordée à moto.it, le natif de Rimini a expliqué qu’il espérait figurer régulièrement dans le Top 5/6. « Ça ne sera pas facile, mais c’est faisable, » commentait-il. Reconnaissons que cette Desmosedici convient parfaitement à ce transalpin, assoiffé de succès.
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Un nouveal arsenal pour ‘Diggia’
Fabio Di Giannantonio, auteur d’une pole sur ses terres, n’en démord pas non plus. À ce jour, son meilleur résultat reste une huitième place inscrite au Sachsenring. « J’en veux beaucoup plus que l’an passé, » s’exclamait-il durant la présentation du team Gresini.
Cette année, le Romain disposera qui plus est de la GP22, celle sacrée en 2022 aux mains de Pecco et pourra compter sur les précieux conseils de Frankie Carchedi, son nouveau chef mécanicien. Lequel avait permis à Joan Mir d’être sacré chez Suzuki en 2020…
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R.Fernández : l’Aprilia source d’espoirs
Raúl Fernández espère pour sa part se relancer chez RNF Aprilia, après une ascension bien compliquée en MotoGP™ au guidon de la RC16. Certes, son Test de Valence se soldait par une timide 21e position.
Et le Madrilène a l’avantage d’avoir moins les feux braqués sur lui ; Aleix Espargaró (Aprilia Racing), Maverick Viñales (Aprilia Racing) et son coéquipier Miguel Oliveira (Cryptodata Aprilia RNF MotoGP™ Team) étant davantage attendus, pour cette première année d’Aprilia sans concession.
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Alors de quoi seront-ils capables en 2023 ? Nous le saurons très bientôt.