Le SHARK Grand Prix de France moto organisait, ce mardi à Paris, sa traditionnelle conférence de presse depuis un bateau-mouche situé sur la Seine, avec la Tour Eiffel en toile de fond. Johann Zarco (Prima Pramac Racing) et Fabio Quartararo (Monster Energy Yamaha MotoGP™), tout juste rentrés des États-Unis, avaient répondu à l’invitation. Seul Lorenzo Fellon (CIP – Green Power), encore fragilisé par sa récente opération de l’épaule, manquait à l’appel. Mais l’Avignonais avait tout de même tenu à enregistrer un petit message à destination des journalistes : une vidéo où il donnait de ses nouvelles et affichait clairement son désir de reprendre la compétition au plus vite, dans l’idéal lors de son GP national.
Le décor planté, la présentation pouvait alors débuter… Plusieurs intervenants se succèderont ainsi au micro du Claude Michy, accompagné pour l’occasion d’Antoine Arlot, journaliste sur Canal+. Et le premier à prendre la parole n’était autre que le Président de la Fédération Française de Motocyclisme, Sébastien Poirier. Il faut dire que cette épreuve constitue l’évènement le plus important en termes d’audience, à l’échelle de la moto française. Ce dernier revenait également sur ce prix de meilleur Grand Prix de l’année, attribué aux équipes du promoteur en 2022 : « une belle reconnaissance » à ses yeux, que l’on doit à l’évolution connue au fil des saisons par ce rendez-vous… et surtout à la collaboration entre les différents partenaires.
Ce point était également mis en avant par Pierre Fillon, Président de l’Automobile Club de l’Ouest ; complexe qui accueille cette manche depuis maintenant 23 ans sans interruption et qui a fait l’objet d’innombrables transformations pour améliorer l’expérience, que ça soit côté pilotes ou spectateurs : ces individus étant placés au centre même de leurs préoccupations.
Pour ce 1000e Grand Prix, le 30e avec Claude Michy à sa tête, on pourrait d’ailleurs s’attendre à du grand spectacle en piste… et à pas mal de surprises en dehors. Pour le moment, le secret est bien gardé. Mais les ingrédients, qui en font son grand succès, seront conservés, à savoir la visite de la voie des stands, l’opération baladeur, la fan zone AMV où les fans auront tout le loisir de poser leurs questions aux pilotes, mais aussi la gratuité de certaines autoroutes environnantes pour les motards, les concerts en soirée et le show mécanique marqué par la venue entre autres de Tom Pagès. Parallèlement, d’incroyables lots seront mis en jeu comme une Honda CB750 Hornet, un casque SHARK replica Johann Zarco, un stage de pilotage… pour ne citer que ces prix. Et le public pourra en prime découvrir une exposition dédiée à Giacomo Agostini, réunissant une bonne vingtaine de motos.
D’autre part, une couverture exceptionnelle sera une nouvelle fois mis en place, d’autant plus que la France ayant perdu la Formule 1, la moto s’érige désormais comme la discipline n°1 des sports mécaniques dans l’Hexagone. Nicolas Allix, en charge du MotoGP™ à Canal+, le faisait remarquer à très juste titre. Sur place, l’équipe au grand complet vous fera vivre ce GP jusque dans les moindres recoins, pour une immersion totale : de Jules Deremble à Margot Laffite, en passant par Pauline Sanzey, Laurent Rigal, sans oublier nos consultants Jules Danilo, Louis Rossi et Randy De Puniet. Beaucoup d’invités seront conviés sur leur terrasse panoramique, en bout de pitlane. Sachez enfin qu’un documentaire, baptisé « MotoGP™ : 1000 était une fois » et réalisé par Amandine Morhaïm, est actuellement en préparation. Lequel retrace l’histoire de notre Championnat du Monde avec en témoin privilégié, un certain Giacomo Agostini… Bref de quoi combler les fans français, de plus en plus nombreux à se déplacer à travers le monde, pour assister aux courses !
Cette conférence de presse se clôturait au bout du compte sur quelques mots de Fabio Quartararo et de Johann Zarco, nos deux principaux protagonistes, déjà pressés d’en découdre à domicile.
Alors, rendez-vous au Mans les 12, 13 et 14 mai pour ce week-end de fête, que Claude Michy aimerait terminer en apothéose : « sur une Marseillaise ».