Hans-Georg Anscheidt est désormais MotoGP™ Legend ! L'Allemand est l'un des meilleurs pilotes de la première décennie du Championnat du Monde 50cc, catégorie dans laquelle il a remporté trois couronnes mondiales entre 1966 et 1968.
Hans Georg-Anscheidt naît à Königsberg (aujourd'hui Kaliningrad) en 1935 et devient l'un des pilotes les plus performants de la première décennie du Championnat du Monde 50cc. L'Allemand fait ses débuts en enduro en 1955 avant de passer au speedway deux ans plus tard, puis de relever le défi des courses sur circuit en 50cc à partir de 1959.
Après des succès au niveau européen, Hans-Georg Anscheidt continue à courir pour Kreidler lorsque la catégorie 50cc débute officiellement en tant que Championnat du Monde en 1962, remportant la première course de la saison à Montjuïc et une deuxième victoire à Monza. Il termine l'année à la deuxième place du général, une performance qu'il réitère en 1963 en signant trois succès. Le pilote allemand se classe troisième en 1964 avec une nouvelle victoire à son actif, avant de connaître une saison 1965 plus difficile et de passer chez Suzuki.
Ce changement d'air permet à Hans-Georg Anscheidt de commencer une formidable série, puisqu'il enchaîne trois titres de Champion du Monde 50cc entre 1966 et 1968. Les deux premiers sacres de l'Allemand sont obtenus en tant que pilote d'usine Suzuki mais en 1968, il triomphe en tant qu'indépendant. Entré dans l'histoire avec ses trois couronnes mondiales et 14 succès en Grand Prix, Hans-Georg Anscheidt met un terme à sa carrière fin 1968, avec le statut de Champion en titre.
Ce changement d'air permet à Hans-Georg Anscheidt de commencer une formidable série, puisqu'il enchaîne trois titres de Champion du Monde 50cc entre 1966 et 1968. Les deux premiers sacres de l'Allemand sont obtenus en tant que pilote d'usine Suzuki mais en 1968, il triomphe en tant qu'indépendant. Entré dans l'histoire avec ses trois couronnes mondiales et 14 succès en Grand Prix, Hans-Georg Anscheidt met un terme à sa carrière fin 1968, avec le statut de Champion en titre.
Aujourd'hui, Hans-Georg Anscheidt est nommé MotoGP™ Legends, rejoignant une longue liste de grands noms comme Valentino Rossi, Giacomo Agostini, Hugh Anderson, Kork Ballington, Max Biaggi, Alex Crivillé, Mick Doohan, Stefan Dörflinger, Andrea Doviozioso, Geoff Duke, Wayne Gardner, Mike Hailwood, Nicky Hayden, Jorge Lorenzo, Daijiro Kato, Eddie Lawson, Marco Lucchinelli, Randy Mamola, Anton Mang, Jorge 'Aspar' Martinez, Angel Nieto, Dani Pedrosa, Wayne Rainey, Phil Read, Jim Redman, Kenny Roberts, Kenny Roberts Jr, Jarno Saarinen, Kevin Schwantz, Barry Sheene, Marco Simoncelli, Freddie Spencer, Casey Stoner, John Surtees, Luigi Taveri, Carlo Ubbiali et Franco Uncini.
Carmelo Ezpeleta : « C'est un plaisir tout particulier pour moi de rencontrer aujourd'hui Hans-Georg Anscheidt. Je disais à son fils que j'étais particulièrement heureux parce que j'ai eu la chance de le voir courir en Espagne à Montjuïc en 1963 ou 1964. Je commençais à développer une passion pour les motos et je me souviens du son de la Suzuki et de sa boîte de vitesses ! Je m'en souviens très bien. C'était un pilote très performant et c'est un grand honneur de le faire entrer au Hall of Fame du MotoGP™ ».
Hans-Georg Anscheidt, traduit par son fils, Achim Anscheidt : « Lorsqu'il a commencé sa carrière au début des années 1960, c'était dans des courses européennes ; les motos étaient presque comme des mobylettes et ne dépassaient pas les 100 km/h. Ensuite à partir de 1961 c'est devenu plus sérieux, il a participé à des courses internationales et au Championnat d'Europe en parallèle du Championnat d'Allemagne. Après avoir commencé sa carrière en offroad et dirt track, il a signé un contrat avec Kreidler, est devenu pilote d'usine et d'essai de 1961 à 1964 et a terminé deuxième des Championnats en 1962 et 1963 ».
« Pendant cette période, il a été employé par Kreidler non seulement pour les courses sur route, mais aussi pour l'offroad, les trials et l'enduro. Kreidler a alors décidé d'arrêter les courses d'usine sur route car face à Suzuki et Honda, ils avaient très peu de chances. C'est alors qu'une personne japonaise très mystérieuse lui a remis un télégramme lui disant de contacter l'usine de Hamamatsu. En six ans, il n'avait vu M. Kreidler qu'une seule fois. Il lui a donc écrit une lettre pour lui demander s'il pouvait le laisser participer à cette course. Suzuki voulait qu'il prenne part au dernier Grand Prix de 1965 et M. Kreidler a accepté. C'est comme ça qu'a commencé la période Suzuki ».
« Il a eu beaucoup de succès avec Suzuki dans les catégories 50cc et 125cc mais ils ont toujours dit qu'ils voulaient qu'il roule en 50cc. La classe 50cc était très exigeante en termes de développement technique, un peu comme les rallyes du groupe B dans les années 1990. La technologie est devenue tellement complexe que seuls Suzuki et Honda étaient capables de suivre. La moto était principalement faite de titane, le cadre en aluminium, avec deux cylindres et une boîte de vitesses à 14 rapports et une plage de régime utilisable entre 17 500 et 18 000 ».
« Il est devenu Champion du Monde en 1966 et 1967 mais Suzuki a décidé de se retirer. Mon père a alors demandé gentiment s'il pouvait avoir une moto et des pièces détachées et Suzuki le lui a accordé. Katayama l'a enfourchée en 1967 mais il a eu un terrible accident avec et la machine est retournée au Japon. Là-bas, ils l'ont réparée et ont décidé de la donner à mon père pour qu'il la pilote en 1968 et devienne Champion du Monde en tant qu'indépendant ».
« Il est très reconnaissant envers la Dorna et la direction de lui avoir donné la chance d'être ici et d'avoir pu inviter sa famille. Alors merci, merci beaucoup ».