Rabat : « J’aimerais revenir pour le GP de Thaïlande »

motogp.com est allé prendre de ses nouvelles, trois semaines après cet accident qui s’était soldé par une fracture tibia-péroné-fémur.

Tito Rabat (Reale Avintia Racing), hospitalisé à Barcelone depuis maintenant quinze jours, continue de récupérer de sa fracture tibia-péroné-fémur, conséquence même de cet incident survenu en FP4 à Silverstone. Si les premiers jours ont été très compliqués, tant physiquement que moralement, l’Espagnol semble désormais en bien meilleure forme. motogp.com a pu s’entretenir avec lui par téléphone ; l’occasion d’aborder d’autres thèmes, au-delà même de son retour prévu à la compétition.

Tito Rabat, Reale Avintia Racing

Son état de santé : « Je me sens beaucoup mieux. Je dors sans soucis et j’arrive presque à plier mon genou à 100%. Je commence doucement à basculer le poids de mon corps sur la jambe. Ça se fait petit à petit, mais la phase la plus compliquée est désormais derrière nous. Je peux enfin travailler sur la flexibilité, faire plus d’exercices. En tout cas, j’ai vraiment hâte de retrouver le guidon de ma moto. »

Son possible retour à la compétition : « Une chose est certaine : je ne serai pas à Aragón. Je crois que j’aurais pu y aller dans les délais impartis, mais pas à 100%. J’aimerais beaucoup participer au GP de Thaïlande, je pense sincèrement que je serai rétabli d’ici-là. Mais ce sont les docteurs qui ont le dernier mot. »

Sa saison 2018 : « Ce fut de loin ma meilleure saison, même si ma position au Championnat ne le reflète pas vraiment. À Montmeló et à Brno, nous étions relativement compétitifs, malheureusement nous n’avons pas pu rallier l’arrivée. J’ai beaucoup d’espoirs cette année avec la Ducati. Que ça soit en essais libres ou durant la Q2, nous sommes assez près des premiers. Disons que nous n’avons pas fait de courses extraordinaires, mais nous avons de nombreuses fois figurer au sein du Top 10.

2019 ? « En 2019, il nous faudra effectuer un nouveau ‘step’ qualitativement parlant. Pour ce qui est de la prochaine saison, nous en avons déjà discuté et nous sommes d’accord sur le fait de continuer le projet que nous avons ensemble. »

Abraham, son futur coéquipier : « C’est un pilote qui possède une très grande expérience. Il a gagné des courses en Moto2™. C’est un garçon qui a progressé au fil des années. Même si en ce moment il a un peu plus de mal, en 2017, il avait vraiment fait une belle saison. Je pense que ça sera un très bon coéquipier. »

Siméon au guidon de sa moto à Misano : « J’ai vu une certaine amélioration car la GP17 est forcément un modèle plus récent. Mais en MotoGP™, ce qui importe c’est de bien savoir faire fonctionner la moto. C’est sa première année et c’est assez compliqué pour lui. J’ai aussi vu qu’il avait eu un peu du mal à s’adapter le week-end dernier. La moto influe beaucoup, mais ça ne fait pas tout. »

Christophe Ponsson : « C’est compliqué. Les MotoGP™ ne sont pas des motos classiques, ce sont des prototypes, très exigeants sur le plan technique. Elles sont vraiment difficiles à cerner. Si je me mets à la place de l’équipe et que tu te demandes : Qui je mets sur cette moto ? Peu de pilotes vont pouvoir être au niveau d’entrée de jeu. C’est une situation compliquée. »

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