Qui sera le premier vainqueur à Mandalika ?

Au regard de la première manche et des précédents essais hivernaux, qui se sont tenus sur cette piste, la compétition semble ouverte.

Après un coup d’envoi riche en rebondissements à Lusail, le MotoGP™ met à présent le cap vers l’Indonésie, pays qui n’a plus accueilli de Grands Prix depuis 25 ans… C’est dire l’importance de l’événement ! Cette fois, les pilotes s’affronteront sur le tout nouveau circuit de Mandalika, situé au Sud de Lombok, qu’ils ont eu le privilège de découvrir en avant-première, il y a de cela trois semaines. Du coup, les équipes n’arrivent pas totalement en territoire inconnu, encore que… Près d’un tiers de la piste a entre temps été resurfacée pour répondre aux demandes formulées à l’issue du Test.

Un coup à jouer pour Honda ?

Au vu des circonstances, tout le monde semble avoir sa chance. Honda pourrait néanmoins mieux tirer son épingle du jeu. Souvenez-vous, Pol Espargaró (Repsol Honda Team) concluait ces trois journées de roulage avec le meilleur temps, déclarant que jamais il ne s’était senti aussi fort. Un feeling qui se confirmait au Qatar. Installé en tête durant près de 17 tours, le Catalan ira jusqu’à rêver de victoire. Hélas, Enea Bastianini (Gresini Racing MotoGP™) et Brad Binder (Red Bull KTM Factory Racing) finissaient par le croquer. Le natif de Granollers repartait malgré tout avec un podium. Alors sa 137e tentative sera-t-elle enfin la bonne ?

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Rien n’est dit, car Marc Márquez (Repsol Honda Team), pourvu de cette même RCV nouvelle génération, pourrait être un adversaire tout autant redoutable. Auteurs d’essais prometteurs, l’octuple Champion du Monde se faisait quelques alertes et préférait faire preuve de sagesse en se contentant d’une cinquième place. Cela dit, si l’opportunité se présente, nul doute : il la saisira.

Aprilia et Suzuki peuvent-ils franchir une nouvelle étape ?

Il faudra par ailleurs composer avec un autre Espargaró : Aleix (Aprilia Racing), qui a bien failli voler la vedette à son frère dans les derniers tours. Et le pilote ibérique avait justement terminé quatrième lors de sa précédente venue à Lombok ; signe que la RS-GP peut être compétitive sur n’importe quel tracé… du moins aux mains du n°41, puisque son coéquipier Maverick Viñales (Aprilia Racing) avance toujours à tâtons dans son acclimatation.

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En parallèle, Suzuki aura globalement répondu présent sur le week-end inaugural, en dépit d’une course un peu en-deçà de ses attentes : Joan Mir (Team Suzuki Ecstar) et Alex Rins (Team Suzuki Ecstar), en effet annoncés comme de possibles prétendants au Top 3, n’ayant fait mieux que sixième et septième. La question est désormais de savoir quel sort leur réservera Mandalika.

Ducati et KTM dans l'obligation de réagir

Mais s’il y a deux concurrents qui auront mis plein la vue au premier GP, c’est bien Enea Bastianini (Gresini Racing MotoGP™) et Brad Binder (Red Bull KTM Factory Racing), respectivement crédités des deux premières positions. Jamais l’Italien n’avait goûté à un tel privilège en MotoGP™ ! Et dire que la structure indépendante n’avait plus triomphé à ce niveau depuis Estoril 2006…  et qu’il s’agissait de leur première épreuve sous les couleurs de Ducati ! L’association ne pouvait pas mieux débuter.

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Enea Bastianini, Gresini Racing MotoGP™, Grand Prix of Qatar

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L’un comme l’autre sauvait à vrai dire l’honneur de leur marque respective. Hormis le Sud-Africain, aucune RC16 ne figuraient parmi les 14 premiers. Côté Ducati, Jack Miller (Ducati Lenovo Team) était contraint à l’abandon sur problème technique, Marco Bezzecchi (Mooney VR46 Racing Team) partait au tapis et Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team) embarquait le poleman Jorge Martín (Pramac Racing). Bref un bilan pas terrible, outre bien évidemment ce succès d’Enea Bastianini, qu’ils tenteront de corriger en Indonésie, même si les précédents essais n’y avaient pas été très probants, avec ce nouveau moteur jugé difficile à maîtriser. Le vice-Champion du Monde avait réussi à s’y hisser de justesse au sixième rang. Lequel précisait toutefois que le time-attack n’avait pas constitué leur priorité, qu’ils avaient davantage travaillé sur le rythme. Compliqué donc de les situer à ce stade. Notre Français Johann Zarco (Pramac Racing), récompensé d’une huitième place à Lusail, tentera pour sa part de mettre tout « bout à bout ».

Quid de Yamaha ?

Sans oublier notre tenant du titre Fabio Quartararo (Monster Energy Yamaha MotoGP™) dont les efforts n’auront été hélas pas suffisants. Sauvé inextremis de la Q1, ‘El Diablo’, se classait au bout du compte neuvième et premier représentant Yamaha. Cependant, le Niçois était reparti avec le deuxième chrono du Test. Alors doit-on y voir une lueur d’espoir ? Ce tracé handicapera-t-il moins les M1 ? Nous le saurons bientôt.

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La première séance d’essais libres MotoGP™ à Mandalika se tiendra vendredi à partir de 3h50.

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