En Moto3™, Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team) portait le n°21. Mais à son arrivée en Moto2™, comme ce dernier était déjà propriété de son compatriote Franco Morbidelli (Monster Energy Yamaha MotoGP™), le Turinois s’était orienté vers le 42, le double du 21. Même chose, lorsque venait l’heure de son ascension en MotoGP™… Le n°42 étant déjà occupé par Alex Rins (Team Suzuki Ecstar), il décidait de faire la somme des deux pour arriver au 63. C’était d’ailleurs le thème de sa célébration, si vous avez suivi l’après-course ce dimanche.
À présent, une question se pose à lui : garder ce 63 ou choisir le fameux n°1, exclusivement réservé aux Champions du Monde.
« Je suis bien heureux d’avoir de telles préoccupations, reconnaissait-il ce mardi à motorsport. C’est quelque chose que je devrai bien méditer. D’un côté, les pilotes qui ont porté le n°1 m’ont toujours fasciné. À vrai dire, ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir un tel honneur. On verra, car ça peut aussi supposer plus de pression. Ça ne sera pas évident à choisir. »
D’un point de vue prestige et marketing, nul doute que Ducati verrait ça d’un bon œil, même si une source interne à l’équipe assurait que cette décision restait du ressort du pilote
Sous l’ère MotoGP™, rappelons que seulement trois pilotes l’avaient étrenné : Nicky Hayden en 2007, Casey Stoner en 2008 et Jorge Lorenzo en 2011. Cela dit, aucun ne fut en mesure de conserver son titre dans la foulée. Doit-on y voir une malédiction ?