Le festival de vitesse de Goodwood est lancé et le MotoGP™ a déjà pris d'assaut la colline avec des machines d'hier et d'aujourd'hui. Dans un groupe exceptionnel donnant un avant-goût alléchant de ce qui nous attend au cours du week-end, les premiers tours de roue ont vu quelques légendes et héros du moment se partager la célèbre montée de la colline.

Le jeudi, Pol Espargaró (GASGAS Factory Racing Tech3) a retrouvé sa RC16 et goûté pour la première fois à une machine MotoGP™ depuis un certain temps. Le sourire de l'Espagnol en disait beaucoup !

Le premier jour a déjà été marqué par la présence de pilotes MotoGP™, puisque Pol Espargaró roulait aux côtés du pilote d'essai Michele Pirro pour Ducati Lenovo, de Mika Kallio pour Red Bull KTM Factory Racing et de Lorenzo Savadori sur l'Aprilia RS-GP.

Le coin des Légendes comprenait également deux visages très familiers ce jeudi, puisque Kenny Roberts Jr était présent sur la colline, accompagné de son compatriote Randy Mamola. Les deux hommes ont terminé la course côte à côte, ou presque, car Randy Mamola a su prendre le meilleur de justesse son homologue de Suzuki sur la ligne d'arrivée. Aux commandes d'une Honda LCR, Dakota Mamola a fait de cette course une affaire de famille.

Ce n'est que le début ! D'autres grands noms sont attendus tout au long du week-end, notamment Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team), son coéquipier Enea Bastianini (Ducati Lenovo Team), Brad Binder (Red Bull KTM Factory Racing), Augusto Fernández (GASGAS Factory Racing Tech3), Miguel Oliveira (CryptoDATA RNF MotoGP™ Team) et Raúl Fernández (CryptoDATA RNF MotoGP™ Team), ainsi que quelques Légendes qui n'ont pas encore enfourché leur monture : Giacomo Agostini, Mick Doohan, Freddie Spencer, Casey Stoner, Kevin Schwantz, Wayne Gardner et Alex Crivillé.

Sur place, la délégation MotoGP™ est basée dans le Paddock Ballroom, près du Drivers' Club ; la vitrine parfaite pour offrir aux fans une vue d'ensemble impressionnante sur les équipes qui préparent les machines. Vous ne pouvez pas venir ? Pas de panique, nous assurons une excellente couverture de l'événement.

Les courses de côte du MotoGP™ sont retransmises en direct sur motogp.com, ce qui permet aux fans du monde entier de participer à cette célébration unique du sport. Profitez également d'une sélection de photos et de résumés de l'action chaque jour du festival, alors n'oubliez pas de revenir pour en savoir plus demain !

Pol Espargaró, GASGAS Factory Racing Tech3 : « C'est court ! En montée, c'est court, mais c'est tellement agréable de piloter la machine, de voir les technologies du moment et les plus anciennes, les motos et les voitures, c'est super sympa ».

« C'est génial de retrouver les fans après ces mois passés à la maison, à se remettre de la blessure de Portimão, mais je veux revenir à la normale ! Je comprends que les gens veuillent savoir quand je serai de retour, mais j'ai vraiment envie de revenir, de retrouver la normalité, de commencer à travailler avec l'équipe, de retrouver la vitesse et de me battre avec ces gars-là ! J'attends cela avec impatience ».

« Rien que d'entendre le moteur, d'ouvrir l'accélérateur et de sentir la puissance ! C'est tout simplement fou. C'est quelque chose que l'on perd quand on est à la maison pendant si longtemps. Je m'entraîne sur des motos de 1000cc que tout le monde peut acheter, et la différence est énorme. Vous vous rendez compte de l'ampleur de la différence lorsque vous avez arrêté pendant plusieurs mois et que vous revenez sur ce type de moto. C'est quelque chose de fou, j'ai hâte de retrouver ma vitesse et d'en profiter à nouveau avec les gars de GASGAS dans le box ».

« Le Circuit de Barcelone-Catalunya m'a donné une place pour rouler et j'ai vraiment apprécié. Ce n'est pas en MotoGP™, mais c'est une moto sur laquelle je peux m'entraîner et plus ou moins sentir ce que je ressens avant de sauter sur la MotoGP™, et les sensations étaient bonnes ! Il me manque beaucoup de choses. Comme je l'ai dit, il me faudra un peu de temps pour revenir, mais j'ai vraiment hâte de reprendre le guidon de la MotoGP™ ».

Kenny Roberts Jr : « C'est ma première année ici. Ma famille et moi sommes arrivés en Angleterre hier et nous avons conduit jusqu'ici. C'est ma première fois ici. Je n'ai pas regardé de vidéos, je n'ai pas cherché sur Google... Nous sommes arrivés, et c'est incroyable ! Je n'aurais jamais pu imaginer à quel point c'est grand et prenant. Je sais que le fait que mes deux enfants et ma femme viennent avec moi est déjà beaucoup, mais je n'aurais jamais pu imaginer tout cela et devoir l'organiser ! »

La famille apprécie-t-elle cette expérience ?

« C'est toujours une expérience d'apprentissage pour les enfants... alors quand je dis "quand je vous dis ça, c'est parce qu'on l'a fait". C'est difficile de dire "Je veux aller à Londres et monter dans un bus à deux étages", je me dis... "C'est huit heures !". Mais quand ils voient ça, ils découvrent un tout autre aspect de la vie. Nous avons fait cela pendant 15 ou 20 ans, nous avons voyagé dans le monde entier, et lorsque nous avons eu l'occasion de nous arrêter, les États-Unis c'est très grand : nous avons pu élever nos enfants et voyager à travers le pays. Aujourd'hui, ils découvrent l'Europe pour la première fois. Ils sont allés au Japon, à Palau, dans les 48 États du sud... Ils aiment la façon dont les gens parlent bien l'anglais ici ! Ils en profitent et c'est amusant ».

Sur le relais et la moto :

« J'essayais de trouver la neutralité sur le premier et le second, nous allons faire quelques changements. Vous connaissez tous les pilotes, nous devons faire des changements et tout mettre sur le dos de la moto ! Nous allons raccourcir un peu le rapport de vitesse et demain, je connais un peu la direction, donc ce sera un peu plus amusant ! J'espère juste que la météo sera clémente ».

Sur le fait de parler aux pilotes actuels :

« C'est le même langage. La technologie dont ils disposent aujourd'hui, comparée à la nôtre, les limite d'une manière dont nous étions limités en ce qui concerne les pneus, le châssis et les sensations de la moto. Nous n'étions pas aussi précis avec les ordinateurs et la compréhension, mais nous savions que le pilote avait des limites. Ils peuvent désormais reconnaître ces limites et s'attaquer à un domaine... disons que vous vous concentrez maintenant sur la pression des pneus avant, sur la manière de contourner ce problème. Nous ne savions pas grand-chose de tout cela. Lorsque nous avions un jour ou une séance avec des conditions plus chaudes et que nous ne comprenions pas... maintenant ils peuvent dire 'voilà pourquoi'. Nous devions nous fier au pilote. À l'époque, l'ordinateur c'était nous ! Si nous recevions des informations que nous ne comprenions pas, il était difficile de savoir ce qui se passait ».