Cinq marques italiennes dans le Top 5 : c’est le scénario auquel on assistait à la fin de cette ultime épreuve. En effet, Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team) y décrochait son deuxième succès consécutif devant la RS-GP de Maverick Viñales (Aprilia Racing Team), dont les résultats ne cessent de croître et la Desmosedici de son coéquipier Jack Miller (Ducati Lenovo Team). Les quatrième et cinquième places revenaient parallèlement à deux autres Ducati, celles d’Enea Bastianini (Gresini Racing MotoGP™) et de Jorge Martín (Prima Pramac Racing), en compétition pour le deuxième guidon dans le team officiel. Miguel Oliveira (Red Bull KTM Factory Racing), sixième, représentait quant à lui les couleurs de l’Autriche avec sa KTM.
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Or, la dernière fois qu’une telle situation s’était produite, c’était au GP des Nations 1968 à Monza. Ce jour-là, Giacomo Agostini (MV Agusta) avait triomphé haut la main. Renzo Pasolini (Benelli) et Angelo Bergamonti (Paton) l’accompagnaient sur le podium. Alberto Pagani (Linto) et Silvano Bertarelli (Paton) suivaient au classement.
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Sachez qu’au total, neuf autres Tops 5 de ce genre auront été recensés, beaucoup d’entre eux dans les années 50. Mais à cette époque, il y avait proportionnellement bien plus de machines italiennes sur la grille ; ce qui donne encore plus de poids à la performance accomplie par Ducati et Aprilia ce dimanche.
Cela dit, on pourrait tout à fait être amenés à revoir cinq prototypes italiens monopoliser les avant-postes très prochainement, au vu de la forme affichée par ces deux constructeurs. Preuve en est : Ducati, donnée grande favorite pour le Red Bull Ring, reste sur une série de 18 podiums et Aprilia est désormais compétitif sur tous les circuits !
Au Championnat, si Fabio Quartararo (Monster Energy Yamaha MotoGP™) n’avait d’ailleurs pas été là pour faire briller Yamaha, on verrait cinq de leurs pilotes dominer la hiérarchie. Bref les firmes italiennes ont clairement pris l’avantage sur leurs rivaux, majoritairement japonais !