Trois ans que les fans australiens avaient été privés de MotoGP™. Mais que ces derniers se réjouissent : l’ensemble des pilotes s’apprêtent enfin à leur rendre visite ce week-end et la compétition ne pouvait pas être plus serrée…
L’urgence à stopper l’hémorragie pour Quartararo
En effet, la pluie survenue de façon soudaine en Thaïlande aura considérablement relancé le Championnat, puisque seulement deux petites unités séparent actuellement Fabio Quartararo (Monster Energy Yamaha MotoGP™) de son dauphin Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team) ; ‘El Diablo’ n’ayant à vrai dire pas réussi à se dépêtrer du peloton au milieu duquel il avait rétrogradé suite à une première chaleur, si bien qu’il devait se contenter d’une frustrante 17e position à l’arrivée. C’est bien simple, en l’espace de quatre courses, il n’a plus signé le moindre podium et n’a marqué que 19 points.
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À l’inverse, son adversaire en a inscrits 61, malgré son erreur du Japon. Et le Turinois peut compter sur le soutien de tout le clan Ducati, qui ne rêve que d’une chose : ravir cette couronne qui se refuse à elle depuis cet exploit de Casey Stoner en 2007. Le n°27 leur avait justement rapporté quatre succès consécutifs sur le tracé de Phillip Island. Quant à Francesco Bagnaia, il a manqué de peu le podium, lors de sa première venue dans l’état de Victoria au guidon d’une MotoGP™. Il s’agissait à l’époque de son meilleur résultat avec la Desmosedici… Bref, de bon augure pour les rouges !
Fabio Quartararo, qui reste sur un abandon en Australie, a donc du souci à se faire, même si en soi, cette piste a souri à cinq reprises aux Yamaha sous l’ère MotoGP™.
Surtout que d’autres menaces planent, parmi lesquels un certain Aleix Espargaró (Aprilia Racing Team), revenu pour sa part à 20 longueurs. Cet écart aurait pu être encore plus mince si le Catalan s’était mieux qualifié et qu’il n’avait pas écopé d’un Long Lap pour avoir bousculé Brad Binder (Red Bull KTM Factory Racing). Ajoutez-y ces deux apparitions parmi les dix premiers à l’occasion des éditions 2019 et 2018 : de quoi en faire un sérieux candidat. Quoi qu’il en soit, le natif de Granollers n'a plus rien à perdre.
Des consignes d’équipe en vue ?
Mais chez Ducati, trois autres concurrents sont toujours mathématiquement en lice pour le titre : Enea Bastianini (Gresini Racing MotoGP™), auteur d’une discrète sixième place à Buriram, Jack Miller (Ducati Lenovo Team), qui était à deux doigts de répéter son triomphe de Motegi et Johann Zarco (Prima Pramac Racing) ; lesquels affichant respectivement 39, 40 et 68 points de retard sur ‘El Diablo’. Le Français estime néanmoins être passé à côté de sa chance ; d’où ce podium qu’il avait préféré laisser à Pecco il y a deux semaines.
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Alors Enea Bastianini ou Jack Miller seront-ils tout aussi conciliants, si une opportunité de victoire se présente ? Pas certain… Certes l’Italien n’y a jamais couru en MotoGP™. En revanche ; le local de l’étape se verrait sûrement bien célébrer son mariage (et ses adieux aux rouges) en grande pompe.
Brad Binder, qui s’y est illustré trois fois dans les petites catégories, est intercalé entre eux au sixième rang. Miguel Oliveira (Red Bull KTM Factory Racing), revigoré par sa prestation de Thaïlande, Jorge Martín (Prima Pramac Racing) et Maverick Viñales (Aprilia Racing Team), vainqueur en 2018, complètent le Top 10. Sans oublier Marc Márquez (Repsol Honda Team), qui a dominé à trois reprises cette épreuve en MotoGP™.
On n’est également pas à l’abri d’une météo capricieuse. Autant dire que ce Grand Prix ne sera à manquer sous aucun prétexte.
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Izan Guevara (Gaviota GASGAS Aspar Team) possède actuellement 49, 56 et 71 unités d’avance sur Dennis Foggia (Leopard Racing), magistral en Thaïlande, Sergio Garcia (Gaviota GASGAS Aspar Team), embarqué dans une chute avec Adrían Fernández (Red Bull KTM Tech3) et Ayumu Sasaki (Sterilgarda Husqvarna Max Racing Team), abonné aux podiums depuis Aragón. En d’autres termes, le Majorquin, qui a bien sauvé les meubles lors de la manche précédente, a la possibilité d’être sacré dès ce week-end. Le n°28 a déjà montré à Motegi que l’expérience n’était pas forcément gage de résultats et compte bien en faire de même à Phillip Island ; Ayumu Sasaki étant son unique concurrent à n’avoir raté aucun Top 10 sur ce tracé.
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Soyez donc au rendez-vous ce vendredi à partir de minuit (heure française) pour les premières séances.